Auteur du Récit en date de Mars 2019 –
Historien Jean de Viguerie
« Nous remercions Madame Ginette Glory. C’est grâce à elle que nous avons pu réaliser cette histoire ».
Le mot épicerie était autrefois un nom collectif qui comprenait non seulement les épices, mais aussi le miel et les drogues médicinales. Telle était encore sa signification à la fin du dix-huitième siècle et encore au milieu du dix-neuvième comme en témoigne en 1854 la dernière édition du Dictionnaire de l’Académie Française.
Et puis; tout d’un coup, entre 1880 et 1890, un nouveau sens apparaît, celui du commerce d’alimentation dans un magasin de rue de ville ou de village. L’épicerie de Verlhac date de cette époque. Le fondateur est le ménage Vaysse, Paul-Marie Vaysse et son épouse, Bernarde née Bonneville.
Ils se sont mariés civilement le 25 janvier 1880. Lui a 26 ans, elle 23. Nous n’avons pas la date du mariage religieux. Lui voulait succéder à son père, tailleur d’habits, mais peu après son mariage il change d’avis, achète un terrain avec la dot de son épouse, y construit une maison et crée une épicerie. Au début la maison est toute petite, mais peu à peu, grâce aux rentrées d’argent du magasin, il l’agrandit, il se fournit de tuiles canal à la tuilerie de Bruniquel, va les chercher de jour avec ses boeufs et rentre de nuit en dormant à moitié. Les boeufs connaissent la route. Le travail ne lui fait pas peur. En même temps, il commence son épicerie. C’est un défi. Il y a déjà à Monclar, à huit kilomètres, sept épiceries qui font leurs tournées dans tout le pays. La concurrence est rude. Il mise sur la construction de la nouvelle église, dont le chantier amène tous les jours pendant les cinq années de la construction, de 1882 à 1887, des dizaines d’ouvriers. Ce sont les premiers clients ………………… l’épicerie existe toujours, elle autant dynamique je vous invite à venir la découvrir à l’occasion d’une randonnée ou balade
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